Abbaye d'Averbode

Marc Ryckaert (CC Wikimedia)

Abdijstraat 1, Scherpenheuvel

Altaar gewijd aan de heilige Norbertus van Pieter Scheemaeckers en Jan Erasmus Quellinus

KIK-IRPA

En quête d’une méditation artistique au cœur de la nature ? Dans les environs boisés de la région de Mérode et du Hageland, découvrez l'abbaye d'Averbode dans toute sa splendeur architecturale.

Abbaye d'Averbode

L'abbaye d'Averbode est un site historique unique, qui abrite une communauté norbertine depuis 1134. Le parvis est impressionnant et les reflets de l’étang permettent de prendre de magnifiques photos les jours ensoleillés. L'abbaye, lieu de recueillement par excellence, offre une remarquable synthèse de l'art baroque et gothique. C'est dans le beau cimetière de l'abbaye que l'écrivain Ernest Claes trouva sa dernière demeure.

Autel dédié à saint Norbert

Le 13 juillet 1700, le sculpteur Pierre Scheemaeckers conclut un contrat avec l'abbé d'Averbode, qui lui commanda un autel dédié à saint Norbert, fondateur de l'Ordre de Prémontré auquel appartient la communauté de l'abbaye d'Averbode. Tout ce qui se trouve sur l'autel devait avoir un lien avec la vie et la spiritualité de Norbert et de l'Ordre. Au centre, entre les colonnes torsadées, on peut admirer le tableau de Jean-Érasme Quellin : saint Augustin remettant sa règle à Norbert.

Le retable d’Averbode

Les sources historiques font état d’un important incendie provoqué par la foudre le 25 octobre 1499. L’église abbatiale subit alors d’importants dégâts. Après la reconstruction de l’église, le retable d’Averbode trouva sa place sur l’autel, en 1514. Au XVII^e siècle, il fut transféré au refuge des Norbertins, à Diest, mais revint à l’abbaye d’Averbode en 1834. Quarante ans plus tard, il fut racheté par le Musée des Antiquités d’Anvers, où il resta pendant quarante-neuf ans. Depuis 2023, le retable se trouve à nouveau à l’abbaye.

Ce retable spectaculaire est le fruit d’un travail d’équipe. Un retable n’est en effet jamais l’œuvre d’une seule personne. Le huchier était responsable du coffre, l’ébéniste des sculptures sur bois, le peintre de la polychromie des personnages et des scènes sur les volets. Le sculpteur, en l’occurrence Jacob van Cothem, était le maillon le plus important d’une telle entreprise.

Les scènes sculptées montrent la Déploration du Christ avec, en haut, le Christ dans les limbes de l’enfer. Les panneaux latéraux sont peints à l’huile et représentent la Crucifixion et la Résurrection. Lorsqu’il est fermé, le retable montre un Ecce Homo et la rencontre entre Jésus et Véronique. Des éléments des primitifs flamands et de la Renaissance sont reconnaissables. Les scènes colorées, associées aux personnages représentés avec élégance dans les arrière-plans dynamiques, offrent un véritable spectacle.